HISTORIQUE :
Gorcy est évoqué pour la première fois en 1083, lors de la fondation de l'abbaye Maria Munster de Luxembourg par le comte KONRAD I, où Gorcy est compté parmi les biens de l'abbaye. En 1278, le village, ainsi que le reste de la châtellenie de Longwy dont il fait partie, est retrocédé à la maison de Bar par FERRY III. Le village fait alors partie des biens des familles de Gorcy jusqu'en 1530, des BERNARDS de 1530 à 1725, et enfin de LA MARTINIERE de 1727 à la Révolution française.
Gorcy est le théâtre des rudesses de la Guerre de Trente Ans, le Maréchal-Duc de La Ferté-Senneterre fit raser le château médiéval alors que le chef de l'armée lorraine était François de Gourcy de Charey, geste peu chevaleresque qui ajouté aux autres horreurs de cette guerre ne laissa qu'une image de barbarie des Français sur la population ainsi qu'un ressentiment envers Louis XIII et le cardinal de Richelieu.
En 1832, un haut-fourneau à Gorcy, sur le Parivaux. De 1846 à 1848, deux nouveaux hauts-fourneaux sont érigés. L'usine, partiellement détruite pendant la guerre de 1870, est reconstruite puis remise en fonction. En 1877, les deux hauts-fourneaux sont remplacés par deux autres beaucoup plus puissants. À la veille de la guerre de 1914–1918, la Société Métallurgique de Gorcy exploite encore deux hauts-fourneaux qui disparaîtront dans les années 1930.
La municipalité, conduite par son maire Bernard LABBÉ, a été touchée de plein fouet par la crise de la sidérurgie. La fonderie fermera ses portes en 1983, la tréfilerie continuant pour sa part, en voyant ses effectifs diminuer irrémédiablement tout au long de la décennie.
À ce jour, le tissu économique local reste à redynamiser.